Nécessairement, la situation va se régulariser, et l'école est au bout du chemin. Après le Défenseur des droits, voici Amnesty International qui souligne combien ce qui se passe à Ris-Orangis n'a aucune raison d'être, si l'on considère les droits évidemment, mais les enfants tout autant. La lettre que l'organisation a adressée au Maire est à lire ici.
Tout ceci fut répété, réécrit, ressassé, jusqu'à ce que pointe une fatigue, à moins qu'il ne s'agisse d'une colère : celle de simples citoyens ne comprenant pas comment des gardiens des lois, élus de la République, peuvent à ce point demeurer sourds au texte. Dany ou encore Rebecca intégreront bientôt l'école républicaine qui les attend, comme nous ne cessons de le penser depuis ce 22 décembre où nous avions invités les enfants des écoles voisines dans le bidonville. Voici donc venu le temps des chemins renversés, et de la rencontre scellée.
Et, dernière minute, un sujet dans le journal de 18h de France Culture, à la 5e minute, à écouter ici.
"L'ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère - un espace visible - et un observatoire - un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l'ambition de ce blog. Exactement, il s'agit de décrire l'humanité qui a lieu, l'humanité qui fait lieu" (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l'essentiel. A Grigny, où vivent aujourd'hui les familles, nous continuons d'oeuvrer pour que l'on construise enfin.
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