Mais à défaut de lire ce blog, le Maire et son équipe pourraient au moins venir sur le terrain, nous rencontrer, et mesurer ainsi le chemin parcouru depuis trois mois, à savoir notamment l'évacuation de tonnes de déchets prise en charge par des riverains qui, deux fois pas semaine, continuent d'assurer cette noble fonction de cantonnier. Ce beau monde se rendrait aussi compte que nous préparons un ultime assaut contre les ordures encore présentes sur le bidonville, et que dans les jours prochains le terrain sera aussi propre que semble l'être l'aménagement paysager jouxtant l'Hôtel de Ville. Et, cerise, qu'il y a sur l'établissement du bidonville désormais davantage de toilettes qu'en compte le bâtiment de ce même Hôtel de Ville. Avec quels instruments détraqués se mesure le dit "péril imminent" ?
De derrière la montagne sulfureuse des rats et des déchets, bientôt éradiquée, peut finir par apparaître un argument bien peu évoqué : en fait, le Maire s'alarme peut-être de voir les familles résidant aux abords de la Nationale 7 traverser quotidiennement cette deux fois deux voies pour accéder à la borne à incendie afin d'y récupérer de l'eau. Peut-être prépare-t-il sa démonstration sur cette base là, ce qui lui permettra de conclure que nous faisons bien face à un "péril imminent", et qu'il est par conséquent irresponsable de laisser les familles poursuivre ces expéditions périlleuses.
A l'élu responsable se présentent donc deux options pour garantir la sécurité des familles, ce qui s'avère l'objectif précis d'un arrêté municipal pris pour "péril sanitaire". La première : évacuer, détruire, et jeter les familles sur la route. La seconde : installer un point d'eau dans le bidonville, et facturer les familles en fonction de leur consommation, ce que la régie publique en charge de la distribution des eaux à Ris-Orangis pourrait voir d'un bon oeil puisque pour l'heure l'eau est purement et simplement pillée. A l'élu responsable se présentent une option totalement irresponsable, et une autre d'absolu bon sens. Dans quel monde vivons nous pour que le suspense demeure ?
De derrière la montagne sulfureuse des rats et des déchets, bientôt éradiquée, peut finir par apparaître un argument bien peu évoqué : en fait, le Maire s'alarme peut-être de voir les familles résidant aux abords de la Nationale 7 traverser quotidiennement cette deux fois deux voies pour accéder à la borne à incendie afin d'y récupérer de l'eau. Peut-être prépare-t-il sa démonstration sur cette base là, ce qui lui permettra de conclure que nous faisons bien face à un "péril imminent", et qu'il est par conséquent irresponsable de laisser les familles poursuivre ces expéditions périlleuses.
A l'élu responsable se présentent donc deux options pour garantir la sécurité des familles, ce qui s'avère l'objectif précis d'un arrêté municipal pris pour "péril sanitaire". La première : évacuer, détruire, et jeter les familles sur la route. La seconde : installer un point d'eau dans le bidonville, et facturer les familles en fonction de leur consommation, ce que la régie publique en charge de la distribution des eaux à Ris-Orangis pourrait voir d'un bon oeil puisque pour l'heure l'eau est purement et simplement pillée. A l'élu responsable se présentent une option totalement irresponsable, et une autre d'absolu bon sens. Dans quel monde vivons nous pour que le suspense demeure ?
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